On le dit souvent : Il n’y a pas d’âge pour créer son entreprise. Beaucoup d’entrepreneurs se lancent d’ailleurs à des âges où l’on peut envisager de faire autre chose, comme préparer sa retraie par exemple. Dans ce sujet, découvrons pourquoi avoir un demi-siècle ne pose pas de problème pour développer une entreprise florissante. Tous les ans, environ 50000 personnes de plus de 50 ans se lancent ainsi. Mais comment s’y prendre ? Voici quelques conseils.
Capitaliser sur l’expérience professionnelle
A 50 ans ou plus, on a généralement une grande expérience professionnelle qui permet d’envisager de capitaliser dessus. C’est aussi un âge pour lequel on peut non seulement plus facilement prendre de bonnes décisions pour créer une entreprise mais aussi une époque de la vie où on a assez souvent déjà réalisé suffisamment d’activité pour apporter un capital intéressant au démarrage de son entreprise. Les prêts sont de plus en plus derrière nous, les enfants sont parfois déjà dans la vie active et autonomes, c’est aussi l’âge idéal pour reprendre une entreprise plutôt que de la créer ex-nihilo. Enfin, si à 50 ans vous souhaitez lancer votre activité sur un sujet que vous avez travaillé pendant presque 25 ou trente ans, vous partez avec une connaissance très approfondie du marché et de ses acteurs. L’un des critères de réussite d’une entreprise repose aussi sur le réseau personnel et on connaît logiquement beaucoup plus de professionnels avec l’âge grandissant.
Bien préparer son budget prévisionnel et préserver ses biens
Il existe régulièrement des aides au démarrage pour les personnes qui se reconvertissent à l’approche de la retraite. Il est donc essentiel de bien s’informer sur ces sujets sachant que, par exemple, il est possible dans certains cas de liquider une partie du chômage et de la retraite pour lancer une activité. Cela implique toutefois de bien préparer son projet en amont en réalisant une très bonne étude de marché et un business plan complet avec l’aide de professionnels de la création d’entreprise. Un regard extérieur est toujours appréciable même si l’on a le sentiment de maîtriser parfaitement un sujet ou un métier.
Aujourd’hui, des dispositifs comme les SARL ou encore l’EIRL permettent d’envisager de protéger les biens que l’on a acquis tout au long de sa vie. Et entreprendre après 50 ans implique d’avoir une réflexion certainement plus profonde encore sur les implications patrimoniales et matrimoniales d’une future entreprise, d’un business quel qu’il soit. Sur ce plan, l’apport d’un avocat fiscaliste, d’un avocat spécialisé dans les sociétés et d’un expert-comptable sont indispensables.
Se faire accompagner sur la digitalisation de l’entreprise
Internet est peut-être le point le plus délicat pour les plus âgés d’entre nous. Sur ce plan, les meilleurs entrepreneurs actuels se forment pour avoir un minimum de maîtrise avant de déléguer à d’autres la réalisation des tâches. Il faut comprendre comment cela marche et en quoi cela permet de générer bien plus du chiffre d’affaires pour ensuite se faire accompagner sur le sujet. L’heure n’est plus d’apprendre à faire un site Internet à 50 ans mais bien plus d’apprendre à savoir pourquoi c’est un bon site Internet, comment il va falloir l’animer, etc.
Il en est de même pour les autres canaux médiatiques qu’une entreprise utilise en 2021 :
- Le référencement naturel et payant,
- Les réseaux sociaux et le social-selling,
- L’e-mailing,
- etc.
A 50 ans, on a parfois plus les crocs qu’à 30
La rentabilité, un objectif parfaitement identifié pour les entrepreneurs, est d’autant plus un objectif dès lors que le temps pour développer une activité finira immanquablement par manquer. A 50 ans, des témoignages que nous avons, la volonté de développer plus fortement le chiffre d’affaires pour augmenter les bénéfices est très présente. Attention toutefois à ne pas exploser ici sur le plan structurel, une augmentation forte du CA impliquant l’émergence de nouveaux besoins pour l’entreprise (BFR).
Le propre de la génération X: Se faire payer à sa juste valeur !