Réveiller un somnambule peut s’avérer dangereux. Cette idée reçue semble profondément ancrée dans les croyances. C’est pourquoi, ici, nous allons vous démontrer qu’il s’agit en réalité d’une fausse idée.
Les différents types de somnambules
De nos jours, nous pouvons différencier jusqu’à trois différents types de somnambulisme, que l’on arrive à distinguer par leurs attitudes divergentes. Dans un premier temps, nous observons le somnambulisme classique, également appelé somnambulisme léger. Il se manifeste principalement par des mouvements dans le lit ou encore des déplacements au sein même de la maison. Aujourd’hui, il se présente comme étant le somnambulisme le plus répandu et touche jusqu’à 6% des enfants. Mais pas d’inquiétude, il ne s’agit pas là d’un somnambulisme préoccupant. En effet, il est tout à fait gérable, il vous suffira de suggérer à l’enfant de retourner dans son lit et il vous obéira sans aucun problème. Ensuite, nous distinguons le somnambulisme à risque, celui-ci se présente sous la forme de mouvements dangereux. Dans ce cas de somnambulisme, il paraît tout à fait « normal » de comptabiliser jusqu’à 2 crises par semaine.
Ces crises peuvent durer jusqu’à 30 minutes. C’est pourquoi, il est de votre devoir de ne pas prendre de risques et protéger les arrières du somnambule en évitant de le brusquer. Ce type de somnambulisme pourrait bel et bien mettre en danger votre propre vie ainsi que celle de vos proches. Le plus souvent, il se manifeste chez des personnes ayant des antécédents familiaux ou personnels. Enfin, nous terminerons avec le somnambulisme de terreur. Celui-ci prend forme avec la succession de mouvements violents, de hurlements et de risques de défenestration. Ce type de somnambulisme représente un réel risque, à ne pas prendre à la légère. Pour ce faire, vous devrez impérativement le surveiller de très près et cela avec l’aide d’un médecin. Si jamais le somnambule se montrer oppressé, il pourrait alors exprimer une certaine forme d’agressivité comme courir, crier voire nuire à autrui.
Quelles conséquences ?
Réveiller une personne en pleine crise de somnambulisme revient à réveiller la partie corticale du cerveau. Celle-ci représentant les zones du cerveau situées dans le cortex cérébral. En réalité, réveiller un somnambule ne présente pas de risques comme ce qu’on pourrait imaginer. En fait, il n’y a de risques réels à proprement parler. Cependant, vous devrez vous montrer vigilant lorsque vous réveillez un somnambule car il se pourrait bien qu’il trébuche ou bien même chute pendant son réveil.
C’est pourquoi, nous vous conseillons de vous montrer à la fois doux et progressif dans la phase de réveil et tout simplement éviter d’heurter le somnambule. Soyez prévoyant et anticipez la potentielle chute en vous tenant près de celui-ci. Toutefois, si vous faites face à un cas de somnambulisme à risque, il sera préférable d’adapter votre conduite en fonction de la situation et du danger présent. Chaque cas doit être traité différemment. Si un cas n’est pas considéré dans les temps, ils pourraient bien avoir de lourdes conséquences. Pour cela, contacter un médecin en amont semble être la meilleure option.
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O.M